samedi 13 mai 2023

Samedi et perfection

C'est le printemps. C'est beau le printemps. On entend les oiseaux, ils nous réveillent alors qu'on a enfin pu dormir la fenêtre ouverte, fermée depuis trop longtemps. Mais ce qui est le plus beau dans ce réveil, c'est pas les oiseaux qui chantent, ni le soleil qui s'immisce doucement par la fente du rideau. Non, ce qui est le plus beau dans ce réveil de ce samedi matin, c'est toi, toi dans mes bras qui dort encore. J'en profite un peu, pour te trouver plus magnifique qu'un ange descendu du ciel. Toi pis la douceur de ta peau contre la mienne. Et alors que je t'admire de mes yeux plus amoureux que ceux de Roméo pour Juliette, tu te réveilles à ton tour et tu me souris. T'es tellement belle quand tu me souris. Et aussi quand il y a cette étincelle de désir plutôt coquin dans tes yeux alors que tu me regardes. J'aime ces matins qui nous appartiennent, quand on fusionne et qu'on fait l'amour. Parce que c'est bon, de te faire l'amour, avec nos corps qui s'enlacent, qui se connaissent comme pas un, qui savent tout l'un de l'autre pour nos plaisirs partagés. C'est un doux réveil, en ce samedi matin un peu spécial, parce que tantôt, on part pour un petite escapade en amoureux, ou presque, le temps d'un week-end, pour oublier les soucis du quotidien.

On s'en va pas très loin, mais pas besoin d'aller loin, pour juste être heureux avec toi. Non, l'important c'est pas la distance, c'est le chemin qu'on parcourt, ensemble tous les deux, ou presque. Dans la voiture, il y a la playlist de notre histoire d'amour qui joue dans les hauts-parleurs pendant qu'on roule sur l'autoroute. Et pendant que je conduis d'une seule main, parce que j'ai l'autre sur ta cuisse, je souris à t'entendre chanter ton bonheur par-dessus toutes nos chansons d'amour. T'as les yeux qui pétillent de bonheur, et le bonheur, ça te va vraiment bien. Et encore, je te trouve plus belle que le bonheur lui-même. Sur la banquette arrière, il y a mon fiston qui te supplie d'arrêter de chanter en riant beaucoup trop. Pour l'agacer, tu te mets à chanter plus fort en lui envoyant un clin d'oeil plein de complicité. On rit, on sourit, et on se croirait presque dans un film de Ricardo Trogi. Juste la ballade en voiture, ça ferait de ce samedi, un samedi presque parfait. Mais, la journée, elle, ne fait que commencer.

On arrive au chalet de Julie pis Simon. Comme un bon chef, je m'occupe des boulettes sur le babercue, chanceux comme je suis, tu viens membrasser à l'occasion pendant que la marmaille joue ensemble. C'est un bel après-midi avec des amis qu'on n'avait pas vu depuis trop longtemps. On profite du soleil et du quai au bout de leur terrain. On fait la course sur l'eau en paddle board. Et tu me vois tout excité de conduire la moto-marine de Simon. C'est peut-être aussi un peu parce que lorsque tu t'accroches à moi en arrière, je sens tes seins contre mon dos. Ça, et le fait que je te trouve tellement sexy dans ton bikini. En fin d'après-midi, on part juste tous les deux au village, Simon et Julie ont proposé de s'occuper de fiston le temps de notre souper en tête-à-tête sur la terrasse de La Memphré. On profite d'une petite ballade main dans la main au village, avant de retourner rejoindre le reste du groupe. En soirée, on joue à des jeux tous ensemble, et parce que je suis gentil, je laisse gagner les enfants. Des fois. Et toi aussi, parfois. On couche les enfants dans un dortoir improvisé, et on continue la soirée entre amis, à s'raconter la vie et à rire, peut-être, un peu trop fort. Ç'a été un beau samedi, qu'on fini tous les deux seuls au clair de lune sur le bord du quai, collés l'un contre l'autre à s'aimer d'amour dans une doudou de calinours.


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mardi 27 décembre 2022

J'aimerais te convaincre

J'aimerais te convaincre. Te convaincre que nous deux, c'est immortel. Malgré les différends, malgré quelques nuages gris. Sans la pluie dans le soleil, il n'y a en a pas d'arc-en-ciel. J'aimerais te convaincre. Te convaincre de ne pas oublier, de ne pas nous oublier. J'aimerais que tu te rappelles tous nos sourires, comme j'imagine le tien sans arrêt. J'aimerais que tu m'aimes encore pour une éternité. Une éternité à tes côtés, pour réaliser tout ce qu'on voulait faire ensemble. Pour magasiner les bikinis et faire notre voyage en Westfalia.

J'aimerais que tu te rappelles pourquoi tu m'aimes. Malgré mon humour de mononc' et mes autres travers. J'aimerais te convaincre. Te convaincre de te rappeler le beau, plutôt que le moins beau. Parce qu'il y en a du beau, à remplir les océans. Et lorsque je regarde nos photos ensemble, c'est de l'amour que je ressens, intensément, un amour que je ne peux pas m'imaginer perdre. J'aimerais me convaincre que tu le ressens aussi. J'aimerais te convaincre de nous pardonner les chicanes. Et que tu te rappelles l'ail en pot et les Tootsie Rolls.

J'aimerais te convaincre. J'aimerais que ce moment ne soit pas réel. J'aimerais me réveiller et être à tes côtés simplement. J'aimerais te prendre dans mes bras pour toute une vie. J'aimerais qu'on s'aime encore, et encore. J'aimerais t'embrasser une autre fois, plein de fois. J'aimerais beaucoup de choses, et elles sont toutes avec toi. J'aimerais pouvoir me convaincre que c'est réciproque. J'aimerais mais je sais que ce n'est plus de mon ressort. Alors à la place, j'espère. J'espère que tu m'aimes encore assez pour changer d'idée. Que tu m'aimes encore assez pour avoir envie d'être heureuse avec moi. Comme j'ai envie d'être heureux avec toi. J'espère. J'espère fort comme je t'aime.


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jeudi 11 août 2022

Soupir et haute voltige

Tu es ma première pensée à mon lever. Tu es mon dernier soupir avant de m'endormir. Tu es toutes les images de mes rêves rebelles. Je me retiens difficilement de te crier tout mon désir, de te répéter que je t'aime, encore, et encore. J'apprends avec douleur à ne pas te hurler tout mon amour, celui qui veut faire exploser ma poitrine lorsque je t'imagine, lorsque je te visualise. Tu es le ciel de mes tourmentes, le bleu de mon arc-en-ciel au dessus des nuages de mon existence.

J'angoisse de t'aimer passionnément, trop profondément. Légèrement inégalement. De cet amour de haute voltige, j'ai le vertige du risque des tristes vestiges. Plus récemment qu'auparavant, j'ai la peur remplie tout plein d'ampleur. Le coeur aspirateur de toute poussière d'amour échappée en liberté. Je suis avide de tous leurs signes parsemés parcimonieusement, pour semer au sein de mon besoin de passion partagée. Je les cueille maladroitement par manque d'assurance. Par trop d'expériences.

Je sens une distance qui se place. Les temps qui changent malgré moi. Je veux replonger dans les eaux torrides de nos fortes émotions. À ces temps d'impatience, ces temps de submergence. Au souvenir de tous ces désirs amoureux exprimés sans aucune retenue. Réciproquement. J'ai la confiance abîmée, le doute qui me harcèle les pensées. Je voudrais feindre l'indifférence, nier ma dépendance. Tordre mon coeur comme une éponge pour en évacuer le trop plein de je t'aime. De cet amour trop intense, j'en suis contrit, je m'en repent.


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samedi 28 mai 2022

Photo et idées folles

Il y a presque six mois, tu m'apostrophais la photo, me disant que mon chandail trahissait mon côté geek. C'était le début d'une belle histoire. De celles qu'on se rappelle par nos souvenirs immortels, et ce, jusqu'à notre futur perpétuel. C'est l'espoir d'un "ensemble" éternel, ce souhait d'une vie belle d'amour, belle de liberté. Je nous imagine, dans ce futur qui nous appartient, à rouler sans destination dans un Westfalia couvert de tulipes. Parce que t'aimes ça les tulipes, plus que les marguerites. J'imagine. Pis j'aime ça, moi, que tu sois heureuse. Heureuse grâce à moi et mes idées folles. Ça me fait un petit velours élégant. C'est pour ça que j'ai les mains douces, je suppose.

Depuis le début de ces six mois, je m'émerveille sans arrêt, sans cesse, à admirer d'amour le "nous" que nous sommes tous les deux. Ce "nous" que j'aime et qui me rend plus qu'heureux. Par notre complicité qu'on s'bâti ensemble si facilement, à coup d'émoticônes de licorne et d'humour de police. Entre deux sourires et plein de caresses, on a l'intimité plus que parfaite. Et le désir réciproque. Avec toi, j'me sens beau, j'me sens désiré, j'me sens aimé. Avec toi, je suis moi, pis ça aussi, j'trouve ça beau. J'aime ça que tu m'aimes, même immature, même quand tu dis "ÇA, C'EST NON". Quand j'nous regarde, je nous trouve beaux, surtout la moitié d'la photo sur laquelle y'a ta face. Ta belle face.

Bientôt six mois et c'est aussi bientôt ta fête. Pour l'occasion, on se fait un petit week-end en amoureux, heureux tous les deux. Pis on va passer du beau temps. Et j'aime ça, moi, le beau temps, beau parce qu'on est ensemble, pas beau à cause de la météo. Pour ta fête, on va s'aimer, on va manger, on va marcher. Et si tu insistes, j'accepterai de faire une partie d'Axis and Allies avec toi. Juste pour toi. Parce que j'aime ça te faire plaisir, avec mes idées folles. Pour ta fête, je te chanterais bien à mon tour, une belle chanson d'amour. Mais vu mes talents, je vais m'abstenir, au risque de te faire mourir de rire. Je te préfère vivante. Par contre, j'te gratterai la guitare, quelques notes que j'essayerai d'apprendre à ta demande. Parce que oui, j'aime ça te faire plaisir.


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dimanche 9 janvier 2022

Amour et Caramilk

Je te l'ai déjà dit, que j'avais d'la misère à me retenir le "je t'aime". J'ai juste envie de te le répéter, une fois de plus, plein de fois. Je t'aime. Pour que tu le comprennes, vraiment, pleinement. Je t'aime. Pour que tu réalises les points auxquels je tiens à toi. D'exclamation, de suspension, mais jamais d'interrogation. Je t'aime. Avec conviction, sans condition. Je t'aime, un point final. Un point capital. Je t'aime. Encore, je t'aime. 

Quand t'es pas là, j'angoisse d'avoir perdu un moment qui nous appartient. J'angoisse, parce que j'ai peur. Peur qu'il n'y ait pas de prochaine à la dernière fois que nos lèvres se sont visitées, que nos yeux se sont admirés. Peur de te perdre, peur que sans moi ce soit franchement plus facile, que finalement je ne sois pas adéquat. Je pleure car je peine, à réaliser notre réalité, à réaliser que tu m'as réellement choisi. Consciemment. Je peine à y croire, simplement.

Je l'avoue, je suis apeuré par toutes mes insécurités nées de mon passé, et de tous mes amours brisés. Par tout ce que je sais voir dans le miroir. Mais le temps avance, et j'ai de plus en plus confiance. Confiance que mes blessures Caramilk fonderont au soleil de tout ton amour. Confiance que je peux croire à tous nos lendemains, main dans la main. Tu me donnes les armes pour faire face aux larmes de mon subconscient, pour me convaincre qu'ensemble, c'est bien réel. Qu'ensemble, on s'aime naturel. Merci, merci perpétuel. Je t'aime.

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mardi 28 décembre 2021

Arc-en-ciel et firmament

Quand j'te regarde, il y a l'étoile polaire qui prend congé du firmament pour venir s'installer dans ma pupille. J'te trouve belle, à m'en couper le respire. Mais mon cœur, il me tambourine pas juste la poitrine parce que t'es plus belle qu'un ciel plein de soleil. Non, il me pompe aussi la terre cérébrale, fait que j'ai la tête qui flotte dans les nuages en pensant à toi. Pour ton humour pis toute ton intelligence, pour tout ce qui fait qu'entre nous c'est si facile. Des fois, je dirais même très souvent, j'ai de la misère à réaliser que tu es vraiment dans mes bras, à me susurrer autant d'amour que tu le fais. J'me sens comme sur un trip irréel qui va finir soudainement, parce qu'une utopie, ça ne se peut juste pas. Tu es ma dopamine, mon ocytocine. Un grand bonheur que j'ai trouvé sur le bord d'un fossé, dans mon champ de mines.

Ce que je ressens pour toi, c'est cérébral, mais c'est aussi viscéral, c'est pas mesurable, ni quantifiable, mais c'est plus qu'à peine trop. Je le sais, je l'admet, j'ai un peu de misère à m'contrôler le "je t'aime". Je te le dirais sans cesse en te caressant les hanches, pis même les fesses, sous les couvertures. Parce que je te désire d'amour et d'eau fraîche, mais aussi de courbes et de chair. Quand j'suis avec toi, j'oublie que la vie c'est pas toujours rose, parce qu'avec toi, elle l'est, rose, rose licorne. Parce que tu me fais sentir beau, beau comme un arc-en-ciel, plein de couleurs, pas de noirceur. Ce que je ressens pour toi, c'est d'l'amour que chaque soir j'remplis d'espoirs.

Quand t'es pas là, je pense à toi. Un peu. Beaucoup. Trop. À m'tortuter la patience, à m'crinquer l'impatience. Des fois, j't'en veux un peu de me faire cet effet-là. Tu me rends dysfonctionnel du quotidien. C'est pas de ta faute, je le sais bien. C'est moi qui suis accro à ton sourire, à ton rire, à ta voix. Et aussi au creux de tes reins, pis à tout ce que tu me fais, à tout ce que tu es. Quand t'es pas là et que je pense à toi, la seule chose qui se compte, c'est le temps qui prend trop son temps, celui qui passe pas assez vite avant qu'on se revoit. Quand je pense à toi, à m'en faire oublier tout le reste, ma seule crainte est de me réveiller avant que le reste du firmament vienne m'inonder le fond de la rétine pour accompagner l'étoile polaire dans mes yeux. Parce que ce que je vis avec toi en ce moment, c'est un rêve, un rêve que j'aime d'un sommeil profond. Je t'aime.

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vendredi 10 décembre 2021

Idée et coriandre

J'ai lancé l'idée en l'air, comme ça, qu'elle passe me voir à la maison. Lui offrir un café, et l'impressionner en y faisant un coeur à l'intérieur. Contre toute attente, elle s'est laissée convaincre d'accepter. Oui, contre toute attente, car, en réalité, je n'étais pas vraiment prêt à la recevoir. Mais elle a accepté, et je me suis dépêché de m'y préparer. Je n'allais certainement pas laisser passer cette chance de la voir deux jours plus tôt que prévu pour un chaudron pas lavé.

Elle est arrivée avec, entre les mains, un bouquet de coriandre. Je n'aime pas vraiment la coriandre, elle le sait. Mais elle savait surtout que ça allait me faire sourire. Ça m'a charmé, plus qu'elle ne puisse s'en douter. Et pendant que fiston ronflait dans sa chambre, on a parlé. De sa vie, de ma vie et de celle de Michel. On a ri, elle a souri (et « wow, quel sourit »), et elle est partie. Le temps s'est envolé avec ce bref moment qui m'a confirmé que mon idée lancée en l'air était bonne. Vraiment bonne.

Cette idée a été la prémisse à une deuxième rencontre qui a dépassé toutes mes attentes, toutes mes espérances. Des nouveaux rires, une pelleté de sourires, des clics, beaucoup, beaucoup de clics, quelques claques, de la douceur, de la chaleur, un peu de tout pour que ce soit parfait, plus-que-parfait. D'un parfait à en nourrir trop d'espoirs secrets. C'était d'un Fan. Tas. Tique à m'tuer la patience. Celle que je n'aurai pas d'ici à ce qu'on se revoit, car déjà, je rêve de l'avoir à nouveau dans mes bras.


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